Le suicide et le droit (eBook)

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Lorenzo di Gaio
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Compatibilità: Tutti i dispositivi
Lingua: Fra
Editore: Lorenzo di Gaio
Codice EAN: 9798224064625
Anno pubblicazione: 2024
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Descrizione

Au XVIIIe siècle, Muyart de Vouglans classait en tant qu'homicide le suicide. Il nommait cet acte comme homicide de soi-même, il dénomme ce fait un crime. Il excluait les suicides dus à la folie. Il rappelle que les cours et tribunaux excluaient de la sépulture les suicidés. Les Parlements les condamnaient à être trainés sur une claie et ensuite être pendus par les pieds. On pouvait condamner la mémoire de l'homme, une atteinte à son honneur posthume. Dans tous les cas de figure, on confisquait tous ses biens. L'ancien droit ne tolérait pas le suicide. Le droit a évolué, on peut s'en réjouir. Le fondement du rejet du suicide par l'ancien droit est la religion. Elle est le pilier du pouvoir, le Roi est roi grâce à Dieu, il est Roi de droit divin. Dieu l'aurait choisi et désigné en tant que tel. Le commandement biblique « tu ne tueras pas » devait s'appliquer au suicide. On assimilait cet acte à un homicide sur soi-même. Pourtant, à ma connaissance, aucun passage de la bible ne condamne le suicide. Jésus-Christ ne met-il pas fin à ses jours en refusant d'échapper à son sort ? S'il est fils de Dieu, il aurait pu choisir de mourir de vieillesse. Au début de la religion chrétienne, on exaltait le martyr, puis on le condamna, et il se pratiqua plus. La religion chrétienne rejette peut-être le suicide, car la vie est considérée comme un don de Dieu, et lui seul peut décider d'y mettre fin. Pour comprendre la sanction du suicide, on doit connaitre l'ancien droit. La mise à mort du suicidé est une anomalie par rapport aux peines qui échoient aux homicides. Sous l'ancien régime, on ne condamnait pas à des peines de prison ou à la peine de mort celui qui commet un homicide. On le condamnait au bannissement de la province ou du royaume, on pouvait aussi le condamner à des peines de galère qui sont assimilables à des travaux forcés. Les prisons n'existaient pas. En cas de crime de lèse-majesté, qui constituait le crime considéré comme le plus odieux de cette époque, la sanction était plus importante. Ravaillac fut condamné à l'écartement. Pour avoir tenté de tuer Louis XV, Robert François Damiens fut aussi condamné à l'écartement. Si une personne commettait un sacrilège, on le condamnait à faire amende honorable, le poing droit tranché et à être brulé vif. On sanctionnait ce crime au même degré que celui de lèse-majesté. La répression du suicide sous l'ancien droit ne doit pas cacher qu'on ne réprime pas les morts accidentelles, si aucun témoignage ne vient prouver un suicide, c'est un accident. Une noyade est-elle le résultat d'un accident ou du fait délibérer de mettre fin à ces jours ?