Douleur du Vendredi saint (eBook)

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Yòrgos Ioànnou
Yòrgos Ioànnou
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Lingua: Fra
Traduttore: Volkovitch Michel
Editore: publie.net
Collana: Grèce
Codice EAN: 9782814552142
Anno pubblicazione: 2009
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Descrizione

Yòrgos Ioànnou, Douleur du Vendredi saint | présentation par Michel Volkovitch Yòrgos Ioànnou n’ayant jamais écrit que sur lui-même, de façon souvent très allusive, quelques indications sur sa vie ne feront pas de mal au lecteur. Ioànnou naît à Thessalonique en 1927 de parents réfugiés, chassés de Turquie un peu plus tôt. Le père est cheminot, le fils devient professeur de lettres classiques. Il exerce un peu partout en province, et même en Libye pendant deux ans — son seul voyage hors de Grèce. Il publie deux minces recueils de poèmes et un de prose. En 1971, à quarante-quatre ans, quand paraît Le sarcophage, il est encore pratiquement inconnu. Le sarcophage est l’histoire d’un couple. Elle, c’est Thessalonique, ville d’enfance et d’adolescence, mère détestée autant qu’aimée. Lui, c’est l’auteur lui-même. Ces 29 textes brefs forment une autobiographie à peine transposée. Ioànnou n’invente pas ses histoires : on n’écrit bien, dit-il, que sur ce qu’on a soi-même vécu. Plutôt que des nouvelles, ces textes sont des « proses », comme il les appelle, à mi-chemin entre l’autobiographie, la fiction et l’essai. Ajoutons-y la chronique : Ioànnou ne cesse d’entrelacer drames personnels et collectifs. Le charme et la force de ce livre, et des suivants, viennent en partie de là, de cet équilibre entre le je et le nous. En fait, mine de rien, par petites touches, brefs coups de projecteur, c’est l’âme grecque tout entière que capte Ioànnou. Tout est là, senti, vécu : l’héritage antique, la religion byzantine, les traditions populaires — la « Grèce éternelle », encore vivante alors, survivante aujourd’hui. Il fallait, pour la rejoindre ainsi, un homme à la fois savant et simple, comme Ioànnou ; un homme que sa culture a mené vers ses racines lointaines sans l’éloigner de ses origines populaires, non moins précieuses pour lui. Mais si les récits de Ioànnou fascinent à ce point, c’est qu’à travers la chronique son auteur va plus loin, plus profond — ses écrits tournent toujours autour de la grande révélation de sa jeunesse : la force d’Éros, de Thanatos, et surtout les liens secrets qui les unissent. Éros, pour Ioànnou, est une blessure perpétuelle. Il désire les hommes, dans un temps et un lieu où la chose n’est plus permise, ou pas encore. L’écriture chez lui naît en grande partie d’un besoin lancinant de se confier, d’avouer une douleur inavouable, de vaincre une solitude infernale, de se libérer d’une masse de culpabilités ; écrire est une confession. Ou plutôt (et le lecteur y gagne) une demi-confession : ce qui donne à ces pages cette tension, cette urgence, c’est la lutte intérieure — et les ruses infinies — de quelqu’un qui crève à la fois d’envie de tout dire et d’angoisse d’avoir tant à cacher. D’autant qu’au tourment intime s’en est joint un autre, collectif, pendant toutes les années de la dictature des Colonels, avec tous ses interdits, ses répressions cruelles et les prudences verbales qu’elle impose. Après Le sarcophage, Ioànnou quittera pour toujours sa ville natale où il étouffe. Devenu athénien, il écrira encore deux livres d’essais sur Thessalonique et d’autres recueils de proses, dont Le dernier héritage, digne prolongement du Sarcophage, et surtout, publié en 1980, le flamboyant Douleur du Vendredi saint. Que s’est-il passé ? Voici le livre le plus étonnant de Ioànnou. On reconnaît bien son monde et pourtant tout a changé. L’auteur est toujours là, au coeur de ces récits composites, inclassables — même si, à vrai dire, la part de fiction semble ici plus grande, même si l’auteur-protagoniste se dissimule à moitié parfois, passant du je au il — et même, une fois, sans doute, au elle... On reconnaît aussi les thèmes — solitude, amours impossibles, union de l’amour et de la mort, du sexe et du sacré, du désespoir et de l’espérance. Il est vrai que cette fois le narrateur